| Titre : | Les enterocoques résistants a la vancomycine au CHU de Sétif |
| Auteurs : | Djalal Abbou, Auteur ; Arezki Amara, Auteur ; Wahiba Mezaghcha, Directeur de thèse |
| Type de document : | texte imprimé |
| Editeur : | Setif : Universite farhat abass Setif, 2017 |
| Format : | 150 P. / ill. / 30/21 cm |
| Accompagnement : | CD ROM |
| Langues: | Français |
| Résumé : |
Les entérocoques sont des cocci à Gram positif ubiquistes et commensaux. Ils sont responsables
d’infections nosocomiales, particulièrement par leur capacité à acquérir des résistances aux antibiotiques, notamment à la vancomycine(ERV). Un dépistage réalisé de la période allant de Janvier à Avril 2017 chez des volontaires hospitalisés au CHU de Sétif n’a révélé la présence d’aucun ERV. Une étude rétrospective de 6 ans (2011- 2017) portant sur 616 souches d’entérocoques provenant de sujets hospitalisés au CHU de Sétif et de sujets non hospitalisés. Les entérocoques occupent la 5ème position (10 %) parmi les germes isolés. Ils sont précédés par Escherichia. Coli (33 %) et les staphylocoques (18 %). (73.05 %) de nos souches sont d’origine hospitalière surtout chez des malades en médecine interne (20.22%)et en réanimation(10.67%). Les entérocoques proviennent surtout de prélèvements de pus (46 %), et sont trouvés surtout chez les patients dialysés ou diabétique avec une légère prédominance masculine. L’étude de la résistance a révélé: (69.13%) de résistance pour la pénicilline G, (31.75 %) pour l’ampicilline, (31.97 %) pour la gentamycine de haut niveau, (66.67 %) pour la streptomycine, (77.52 %) pour l’erythromycine, (80%) pour lincomycine, (55%) pour la pristinamycine, (81.13%) pour les tétracyclines, (6 %) pour la vancomycine, (21.43 %) pour le chloramphénicol, (36.84 %) pour le cotrimoxazole, (45.43%) pour le lévofloxacine. 38 souches d’entérocoques (6 %) sont résistantes à la vancomycine. 35 souches sont d’origines hospitalière (92 %), particulièrement des services d’hématologie (29.41 %), de réanimation (20.59 %). (48%) des souches d’ERV proviennent de prélèvement de pus et (19 %) d’urines. E. faecium est l’espèce la plus incriminée dans la résistance à la vancomycine. Les ERV sont plus résistants: (72.5 %) pour la pénicilline G, (54.54 %) pour l’ampicilline, (52.63 %) de résistance a la gentamycine de haut niveau, (80 %) pour les tétracycline, (25%) pour le chloramphénicol, (20 %) pour le cotrimoxazole et (66.67 %) pour la lévofloxacine. Le risque réel qui nous guette est le transfert de cette résistance vers des bactéries plus virulentes comme Staphylococcus aureus. Nos résultats nous incitent à une surveillance continue de ces bactéries afin d’éviter la diffusion de ces BMR dans nos hôpitaux. |
| En ligne : | https://drive.google.com/file/d/1Qyd0MBIS2MbZ_SKciHJLbT3VY2f3BURM/view?usp=sharing |
Exemplaires
| Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
|---|---|---|---|---|---|
| MPH/00205/17 | MPH/00205 | Mémoire | Salle des périodiques | Mémoires de Pharmacie | Exclu du prêt |
