Résumé :
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L’écriture d’un article scientifique reste un élément fondamental et incontournable quel que soit le mode de distribution de l’information et de son accès, et malgré les changements majeurs qu’a connu la publication scientifique grâce au développement d’une circulation plus rapide de l’information et d’une augmentation du nombre des revues scientifiques. Afin de contribuer à l’amélioration de la qualité de la rédaction médicale, une enquête « avant-après » avec mise en place d’une session de formation, a porté sur 120 mémoires de fin d’études à la faculté de médecine de Sétif. La qualité de la rédaction peut être qualifiée d’inférieure à la moyenne dans sa globalité, avec certains éléments de basse qualité, notamment la qualité informative du titre, la construction du sommaire et des illustrations, et la transcription des références. L’évaluation de l’impact de la session de formation a donné des améliorations significatives concernant l’aspect général (OR= 2,3 ; IC 95 % = 1,1 – 5,0) ; la présentation d’un travail avec résumé (OR = 4,0 ; IC 95 % = 1,2 – 14,2) ; la construction du sommaire (OR = 6,4 ; IC 95 % = 1,8 – 23,0) et des tables indicatives (abréviations et illustrations) ; la formulation claire et concise des objectifs (OR = 4,8 ; IC 95 % = 1,8 – 12,8) ; la construction des illustrations, notamment les figures ; et le titre du chapitre des références (OR = 10,5 ; IC 95 % = 3,4 – 32,1). Un niveau insuffisant de connaissances des règles et des techniques de rédaction médicale scientifique, ressort clairement au terme de ce travail ; et l’intégration de programmes de formation en la matière contribuerait certainement à l’amélioration de la qualité des textes scientifiques, et par conséquent, à la promotion de la production scientifique.
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