Résumé :
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Objectifs- L’insuffisance rénale chronique terminale est une maladie durant laquelle les reins ne peuvent plus assurer leurs fonctions. Le recours à une technique de suppléance (la dialyse ou la transplantation rénale) est donc obligatoire pour vivre. L’hémodialyse demeure le principal mode de prise en charge, cependant elle est associée à des nombreuses complications nécessitant des traitements, de ce fait l’hémodialysé est souvent polymédiqué, ce qui multiplie les risques liés aux thérapeutiques. Ce travail établirait pour la première fois à Sétif, l’état des lieux, la prise en charge et l’analyse de la prescription des hémodialysés par une identification des problèmes liés aux médicaments. Méthode- Une étude transversale sur une période de 4 mois dans l’unité d’hémodialyse du service de néphrologie du CHU de Sétif à partir des fiches remplis après discussion avec les malades puis consultation de leurs dossiers médicaux et confirmation auprès des médecins du service Résultats- Pour 63 malades inclus dans cette étude, 98,4% avaient subi l’hémodialyse comme traitement de première intention. l’hypertension artérielle était la cause principale de cette maladie soit 36,5% des cas. Le nombre moyen de médicaments était de 5,7± 3,4 par patient. 93,6% des patients étudiés avaient au moins un problème lié aux médicaments. 68,4% des recommandations qu’on a établi étaient retenus par les médecins. Conclusion- A partir des résultats obtenus, il apparait donc important d’intégrer un pharmacien clinicien dans une unité d’hémodialyse, le pharmacien joue un rôle majeur dans la prise en charge de l’hémodialysé par la détection de graves erreurs de médication.
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