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Titre : | Enquête sur la prescription et le suivi biologique des anticoagulants oraux directs par les médecins Algériens. |
Auteurs : | Boutaina Tabchouche, Auteur ; Maroua Chellil, Auteur ; Sara Bounaas, Directeur de thèse |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | [S.l.] : Universite ferhat Abbas Setif 1, 2019 |
Format : | 109 p. / ill. / 21/30cm |
Accompagnement : | CD ROM |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Algérie;anticoagulants oraux directs;prescription;suivi biologique;freins. |
Résumé : |
Les AOD ont rencontrés un franc succès depuis leurs arrivé sur le marché, il y a maintenant plus de 10 ans. Contrairement aux AVK leur utilisation ne nécessite pas de surveillance régulière de l’INR, cependant ils ne sont pas dénués de risque.
Nous avons réalisé une étude auprès d’un échantillon de médecins pour obtenir un état des lieux de la prescription des AOD en Algérie, notre étude visait à évaluer l’usage des AOD et de comprendre les freins possibles de leur prescription ainsi à étudier la conformité du suivi biologique des AOD par rapport aux différentes recommandations. Selon les résultats de notre étude la prescription des AOD est modeste par rapport aux AVK qui restent les plus prescrit en Algérie. Le frein majeur qui entrave la prescription en Algérie est d’abords l’indisponibilité de tous les AOD sur le marché, seul le rivaroxaban est commercialisé, d’autant plus son coût est onéreux alors qu’il n’est pas encore indexé dans le registre des médicaments remboursés par la CNAS. A côté de ces freins économiques, le risque d’hémorragique, le manque d’une surveillance biologique de l’activité anticoagulante qui permet d’apprécier la tolérance et l’innocuité de ces molécules ainsi que l’absence d’antidote constituent les principaux facteurs influençant la décision thérapeutique de nos médecins en matière d’approbation et de prescription des AOD. Concernant la conformité du suivi biologique, on a constaté que la majorité des médecins demande systématiquement un bilan trimestriel comprenant essentiellement l’évaluation de la fonction rénale par mesure de la clairance de créatinine. Ce rythme de suivi n’est pas en parfaite harmonie avec les recommandations de la HAS, qui indique que le rythme du suivi biologique dépend essentiellement des caractéristiques cliniques du patient et le bilan trimestriel est préconisé aux sujets avec une clairance de créatinine <30 ml/mn et doit comprendre à côté du bilan rénal, une évaluation de la fonction hépatique et appréciation du risque hémorragique par la mesure du taux d’hémoglobine. A propos de l’évaluation de l’activité anticoagulante par la mesure de l’activité anti-FIIa et anti-Xa, notre étude a montré que la totalité des médecins souhaite l’avoir disponible dans les laboratoires d’analyses. Devant la multiplication des anticoagulants, et leur mode de fonctionnement propre, il devient compliqué pour les prescripteurs de s’y retrouver mais avec le temps, les nouveaux anticoagulants trouveront certainement leur place. A force d’être contraint de « faire avec », les médecins s’habitueront certainement à les manipuler. La mise à disposition des tests spécifiques d’évaluation de l’anticoagulation et la commercialisation d’antidotes devrait les rassurer et renforcer leur utilisation en pratique courante. |
En ligne : | https://drive.google.com/file/d/1Nbdc-jV1rM3_GqMECmXyqssNk4GaCc40/view?usp=sharing |
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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MPH/00318/19 | MPH/00318 | Mémoire | Salle des périodiques | Mémoires de Pharmacie | Exclu du prêt |