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Nouveauté
Titre : | Les cancers cutanes de la face et du cou : Aspects épidémiologiques,cliniques et thérapeutiques au service de chirurgie maxillo-faciale |
Auteurs : | Ahmed Mehdi Mimoune, Auteur ; Abdel Krim Saidi, Directeur de thèse |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | [S.l.] : Université Ferhat Abbas-Sétif1, 2020 |
Format : | 398 P. / 30/21 cm |
Accompagnement : | CD ROM |
Langues: | Français |
Mots-clés: | Cancer cutané, Carcinome, Mélanome, Sarcome, Lymphome, Chirurgie, Lambeau, Suture, Cicatrisation dirigée, Greffe cutanée, Radiothérapie, Chimiothérapie, Surveillance. |
Résumé : |
Les cancers ou tumeurs malignes primitives cutanées de la face et du cou sont les plus fréquents de tout le corps.
On les regroupe en cancers mélaniques et cancers non mélaniques. Les cancers cutanés primitifs non mélaniques ; les plus fréquents, comprennent essentiellement : les cancers épithéliaux (les carcinomes épidermoïdes spinocellulaires, les carcinomes basocellulaires). Ils représentent 90% des cancers cutanés, leur incidence est en nette augmentation dans le monde du fait de l’allongement de la durée de vie, l’exposition solaire à un âge de plus en plus jeune et du phototype cutané. Ils se développent au niveau des régions photo- exposés, l’extrémité céphalique (région cervico- faciale) représente une région à risque (75% des cancers cutanés) (Recommandations SFORL, 2014). Pour le carcinome basocellulaire, le taux d’incidence standardisé sur la population mondiale (pour 100 000 personnes/ années) sont passés entre 1991 et 1999 de 72,6 à 81.8 chez l’homme et de 62.2 à 67.6 chez la femme. Pour le carcinome spinocellulaire le même taux passe de 15.8 à 22.3 chez l’homme et de 7.5 à 8.4 chez la femme et ce entre 1988 et 1996 (Halna JM et al, 2000). L’incidence du mélanome et des autres cancers cutanés a augmenté au cours des dernières décennies. Une hausse continue a été observée au cours des quatre dernières décennies dans des populations blanches de différents pays du monde (OMS). Actuellement, entre 2 et 3 millions de cancers cutanés non mélanocytaires et 132 000 mélanomes malins sont enregistrés dans le monde (OMS), un cancer diagnostiqué sur trois est un cancer de peau (Skin cancer Foundation statistics). L’Algérie étant un pays très ensoleillé. L’allongement de la durée de vie fait que ces cancers sont de plus en plus fréquents et explique leur localisation fréquente dans la face. Selon les données du registre des tumeurs du centre de Pierre et Marie Curie (CPMC), 1005 cas de cancers cutanés sont enregistrés chaque année parmi le nombre total des cancers diagnostiqués qui s’élève à plus de 30000 cas enregistrés par an à l’échelle nationale. Après consultation des données des registres du cancer à l’échelle nationale (registre du cancer de Sétif), on note l’absence de l’entité nosologique des cancers cutanés sauf le mélanome, et même les taux bruts et les taux standardisés sont exprimés sans les cancers cutanés. La fréquence élevée constatée en consultation de chirurgie maxillo- faciale et lors de notre activité chirurgicale pose un véritable problème de santé publique, de plus le polymorphisme clinique et histologique renvoie à des situations de prise en charge thérapeutique très hétérogène. Le traitement associe l’exérèse chirurgicale, la radiothérapie et chimiothérapie en association ou isolés selon des protocoles définis. La chirurgie constitue le traitement de choix, plusieurs techniques chirurgicales y sont décrites. Elle doit répondre aux impératifs de la chirurgie cutanée, vasculo- nerveuse, cellulo- ganglionnaire et carcinologique. Les tumeurs évoluées sont celles qui posent le plus problème, marqué par la complexité de la région anatomique de l’extrémité céphalique, la présence d’éléments anatomiques nobles et la contiguïté avec la base du crâne et le contenu de la boite crânienne, de même que la difficulté de reconstruction en matière de chirurgie carcinologique car il est difficile parfois d’évaluer clairement l’extension tumorale, souvent délicat de procéder à des exérèses en monobloc et illusoire de reconstruire à l’identique. Tout ceci, en tenant compte des traitements adjuvants et impératifs de surveillance (F. Lauwers et al, 2012), de même que le risque de nécrose des lambeaux cutanés de réparation qui est plus élevé chez les fumeurs. Le traitement des mélanomes nécessite des marges de sécurité plus importantes (de 5 à 20 mm) obligeant assez souvent de recourir à une technique de réparation par greffe de peau. Les techniques de lambeaux étant contre indiqués dans ces tumeurs à haut risque de métastases (la réalisation d’une greffe de peau est préférée afin de faciliter la surveillance carcinologique ultérieure. Notre étude pratique a été prospective à visée descriptive. L’étude s’est étalée sur une période de 30 mois, a porté sur 322 malades pris en charge dans le service de chirurgie maxillo- faciale du CHU de Sétif. Les objectifs de notre travail sont de réaliser une mise au point concernant la pathologie tumorale cutanée recrutée dans le service de chirurgie maxillo- faciale, esthétique et réparatrice et déterminer le profil épidémiologique, etiopathogénique, clinique et thérapeutique des patients admis et pris en charge au CHU de Sétif. Les patients recrutés sont de la région de Sétif, pour la plupart adultes âgés entre 60 et 80 ans de phototype III et IV avec une prédominance masculine pour la plupart. On ne note pas d’antécédents de cancers cutanés antérieurs. L’exposition solaire chronique sans aucune photo protection a été dans la majorité des cas le principal facteur pathogène. Notre recherche a permis de constater que les lésions tumorales majoritairement ulcérées ou nodulaires n’inquiètent souvent pas les malades qui consultent tardivement entre 1 et 5 ans dans 62.7% des cas. Elles sont localisées essentiellement dans le territoire facial, majoritairement dans le tiers moyen de la face chez 78.8% des patients. Nos résultats ont montré que la prise en charge thérapeutique de ce type de néoplasies est polymorphe. Le traitement chirurgical est le moyen thérapeutique de première intention utilisé dans le service, puisqu’il permet l’exérèse des lésions tumorales et le contrôle des marges d’exérèse qui doivent être en territoire cutané sain. Son efficacité est avérée dans 93.7 % des cas avec seulement 6.3% de cas qui ont nécessité une reprise chirurgicale, due essentiellement à la récidive tumorale. La mortalité est relativement faible par rapport aux autres néoplasies malignes, elle représente 2.5% des patients de la série, mais le cout de la prise en charge et la morbidité élevés posent un véritable problème de santé publique, d’où l’intérêt de la prévention qui reste le meilleur moyen thérapeutique. |
En ligne : | http://dspace.univ-setif.dz:8888/jspui/handle/123456789/4166 |
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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