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Nouveauté
Titre : | Monitoring moléculaire par le géneXpert de la leucémie myéloide chronique chez les patients traités par le nilotinib (Tasigna R) |
Auteurs : | Fatima Zohra Touil, Auteur ; Selma Hamdi-Lezzar, Directeur de thèse |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | [S.l.] : Université Ferhat Abbas-Sétif1, 2022 |
Format : | 160 P. / ill. / 30/21 cm |
Accompagnement : | CD |
Langues: | Français |
Mots-clés: | LMC ; chromosome philadelphie; PCR; Nilotinib; Genexpert; réponse moléculaire ;résistance. |
Résumé : |
Nous rapportons une étude à propos de 181 patients suivis pour une LMC au service
d’hématologie du CHU de Sétif depuis 2012, traités par l’imatib ou dasatinib et qui ont présenté une résistance ou une intolérance. A partir de 2016, 40 patients sont mis sous Nilotinib (dont 4 patients après le Dasatinib), les raisons du switch étaient une résistance dans 92.5%. Le délai médian depuis le diagnostic jusqu’au Switch aux ITK2 était de 44 mois (3-140). L’âge médian est de 42 ans (23-69) avec une prédominance féminine (sex-ratio : 0,92). Parmi les caractéristiques cliniques, la SPM est retrouvée dans 18% des cas. Les valeurs moyennes des GB, de l’Hb et des plaquettes sont respectivement de 17.1 G/L (2.3-425), 12gr/dl (9-15), 309G/L (63-1050). Le caryotype réalisé chez 15 patients (37.5%) met en évidence le chromosome philadelphie chez tous les patients avec des ACA chez 2 patients, il s’agissait d’une trisomie 8 avec absence du chromosome Philadelphie chez l’un et d’une duplication du chromosome Philadelphie chez l’autre. La RT-PCR a objectivé le transcrit BCR-ABL, calculé et exprimé selon l’échelle internationale (IS) à un taux moyen du ratio de 24% (1,8-110). La classification selon les scores pronostique de Sokal retrouve un groupe faible chez 12 pts (30%), intermédiaire chez 16 pts (40%) et élevé chez 12 patients (30%). Pour le Score de Hammersmith, le risque est faible est retrouvé chez 13 patients (52%), intermédiaire chez 4 (16%) et élevé chez 8 (32%). Sur le plan thérapeutique, une RHC est obtenue dans 87.5%. Parmi 15 patients évaluables (à la réponse cytogénétique, 12 (80%) ont eu une réponse cytogénétique majeure (10RCyC +2RCyP) et 3 patients (20%) un échec. L’évaluation moléculaire réalisée à plusieurs niveaux de suivi selon les recommandations de l’ELN 2013 retrouve des taux de réponse optimale de 80%, 62% , 60%, 71%, 73%, 85%,88% et 90% respectivement à 3,6,12, 18, 24, 36,48 et 60 mois pour l’ensemble des patients évaluables. L’EMR est obtenue chez 75% des patients évaluables (n: 16) et la DMR à 60 mois est de 50%. L’alerte a été signalée chez un faible nombre de patients (n: 5). L’échec à 3, 6 et 12 mois est respectivement de 13%, 31%, 33% puis chute à 10 % au-delà de 24 mois. En résumé, nous avons obtenu une rémission optimale dans 75% des cas, un échec a été estimé à 20% des cas et la phase d’alerte est de 5%. La toxicité hématologique pour tous les grades et pour le grade ¾ retrouve un taux de neutropénie à 31% vs 4%, celui de la thrombopénie est de 15% vs 23% et celui de l’anémie est de 27% vs 4%. Les effets indésirables extrahématologiques sont représentées surtout par des rushs cutanés dans 25% des cas et des myalgies dans 17.5% des cas. Les troubles métaboliques sont en général de Grade1/2 facilement gérables. Les SG, SSP et SSE à 5 ans sont estimées respectivement à 92.5%, 93% et 75%. L’analyse des survies selon les différents scores pronostiques retrouve pour le score de Sokal en termes de SG, SSE et SSP pour le faible risque (100% et 80% et 100%), l’intermédiaire (93.8%, 72.9% et 81.7%) et l’élevé (83.3%, 64% et 73.3%) respectivement. Pour le score de Hammersmith, la SG pour les patients à faible risque est meilleure (100%) que celle du risque intermédiaire (50%), qui est encore meilleure que celle du risque élevé (42.5%). La SSP est de 100% pour le risque faible et 75% pour l’intermédiaire et de 42%, pour le risque élevé. La SSE est de 92.9%, 75% et de 57.1% pour respectivement les patients à faible risque, risque intermédiaire et risqué élevé. L’obtention d’une réponse moléculaire profonde (DMR : RM4, RM4.5) est primordiale pour pouvoir arrêter le traitement (TFR). Dans notre étude, la DMR en termes de SG, SSE, et SSP à 5 ans est de 100% pour ceux ayant obtenu cette réponse. |
En ligne : | http://dspace.univ-setif.dz:8888/jspui/bitstream/123456789/4181/1/Monitoring%20Mol%c3%a9culaire%20par%20le%20GeneXpertde%20la%20Leuc%c3%a9mie%20My%c3%a9lo%c3%afde%20Chronique%20Chez%20les%20patients%20Trait%c3%a9s%20par%20le%20Nilotinib%28Tasigna%20%c2%ae%29.pdf |
Exemplaires
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
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