Titre :
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LE PROFIL ÉPIDÉMIOLOGIQUE DE L’ENDOCARDITE INFECTIEUSE
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Auteurs :
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Nadji Hannachi, Directeur de thèse ;
Louiza Ouachour, Auteur ;
Katia Belkacemi, Auteur ;
Tassadit Benchilla, Auteur
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Type de document :
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texte imprimé
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Editeur :
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[S.l.] : Université Sétif 1 Ferhat Abass, 2021
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Format :
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57p / ill. / 31/21
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Accompagnement :
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CD ROM
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Langues:
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Français
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Mots-clés:
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endocardite infectieuse, classification du Duke, végétation, pacemaker,
endocarditis team.
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Résumé :
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L’EI est une maladie rare, grave associée à une mortalité élevée, elle est secondaire à une greffe infectieuse. Au cours de ces dernières années son profil épidémiologique et son étiologie microbiologique ont subi de multiples changements malgré son incidence qui demeure stable. Du fait de la complexité de la maladie, la prise en charge de l’EI se repose avant tout sur un diagnostic précoce, en s’appuyant sur la classification du Duke modifiée. La
prise en charge médicale se base sur une antibiothérapie bactéricide adaptée sur une longue durée et une prise en charge chirurgicale qui consiste à un remplacement ou une réparation valvulaire selon les indications. L’objectif principal de notre travail est d’étudier les aspects épidémiologiques de cette
affection dans notre pays, en particulier la ville de Sétif. Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 47 patients hospitalisés pour une endocardite infectieuse, sur une période allant de janvier 2017 à mars 2021 au sein de centre hospitalo-universitaire Saadna-Abdenour Sétif. Cette approche nous a permis d’estimer un âge moyen des patients de 56 ans avec une légère prédominance masculine. L’EI survient sur valve native dans 62% des cas, sur valve prothétique dans 32% des cas, sur sonde de pacemaker dans 2% des cas et sur une cardiopathie congénitale dans 4% des cas. L’hémoculture a été réalisée chez tous les patients revenant positives chez 51% des cas et négatives chez 40% des cas. L’échocardiographie a permis d’objectiver une végétation chez 41 patients et des complications intracardiaques chez 53% des cas représentant ainsi la majeure partie des complications, d’autres complications sont d’ordre neurologique (28%) et d’embolisation périphérique (9%), le taux de mortalité dans notre série est de 21%. Concernant l’acte chirurgical 34% des patients en ont bénéficié. Pour conclure la prise en charge de l’EI nécessite une collaboration pluridisplinaires dans le cadre de l’ « endocarditis team ».
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En ligne :
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https://drive.google.com/file/d/1SdMzacbvUcwsS_9df16vf0bmGL707dSC/view?usp=sharing
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